Aujourd’hui 25 novembre, en plus de me remémorer le départ de mon beau Merlot, c’est aussi le jour où mon frère s’est envolé, il y a de cela un an. Je lui ai écrit ce texte dans la nuit précédent son départ alors que je l’accompagnais dans ses dernières heures.

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Mon frère, le phénix

Le phénix, aussi surnommé l’oiseau de feu est pour moi, l’animal qui te représente le mieux. Il est celui que je chercherai dans la lumière de ma vie et de mes rêves, celui que je voudrai retrouver quand tu ne seras plus là.

Vif, coloré, svelte et toujours en quête de liberté tu auras été notre oiseau rare. Tu continueras de vivre à travers tous ceux qui t’ont aimé et chéri dans cette vie mais on sait tous que ça ira bien au-delà de cela.

On dit que vous, les phénix, avez le pouvoir de renaître de vos cendres ce qui signifie pouvoir se délester de ses erreurs passées pour ensuite se reconstruire et poursuivre inlassablement sa quête d’éternité.

Toi, mon oiseau légendaire, maintenant que tu sauras comment faire, voudras-tu nous l’enseigner ? J’aimerais bien que tu me montre afin que comme toi j’arrive à comprendre et toucher l’immortalité et la résurrection, ces messagères de la guérison du cœur et de l’âme.

Mon frère, le phénix, on dit aussi que ton chant a la capacité de donner du courage à l’homme au cœur pur et la crainte à l’homme au cœur impur. Je sais que tu chanteras juste et toujours au bon moment.

Bien que ce soit l’une des choses les plus difficiles à faire, maman, papa et moi te laissons non seulement prendre ton envol vers ta magnifique renaissance mais ton élan, tu peux le prendre en t’appuyant bien fort sur notre amour pour toi car lui aussi, est immortel.

Vole mon bel oiseau et éblouis-nous de ton esprit et ta lumière.

Marie-Eve (ta sœur, ta chouette)